UN OURS DANS LE JURA
Un film de Franck Dubosc
Scénario Franck Dubosc & Sarah Kaminsky
avec Franck Dubosc, Laure Calamy, Benoît Poelvoorde, Joséphine de Meaux, Kim Higelin, Mehdi Meskar, Timéo Mahaut, Emmanuelle Devos
Comédie, thriller – 2024 – France – 1h53
Sortie en salles le 1er janvier 2025
L’histoire
Michel et Cathy forment un couple usé par le temps et les difficultés financières. Un jour, Michel, pour éviter un ours sur la route, heurte une voiture et tue les deux occupants. Dans le coffre, ils trouvent 2 millions en billets usagés…

L’AVIS CIN’ÉCRANS
Très agréable surprise que cet OURS DANS LE JURA, même si, comme chacun sait « Il n’y a pas d’ours dans le Jura ! ».
Si TOUT LE MONDE DEBOUT et dans une moindre mesure RUMBA LA VIE, suggéraient qu’il y avait un véritable tempérament de réalisateur derrière l’acteur Dubosc, peu d’indices laissaient penser que la star de CAMPING nous régalerait un jour d’une aussi singulière et réjouissante proposition de cinéma.
Avec son 3ème film, Franck Dubosc change de braquet et nous offre pour la nouvelle année une épatante comédie noire qui ose avec un certain bonheur quelques belles embardées scénaristiques.
Il convient d’ailleurs de souligner le soin tout particulier apporté au scénario et aux dialogues par le cinéaste et sa coscénariste Sarah Kaminsky.
Les décors réfrigérants du Jura, eux, servent parfaitement le propos constamment surprenant d’UN OURS DANS LE JURA (dont le réalisateur a bien fait de garder son intrigant titre de travail).
Si le film convoque évidemment le joyeux souvenir du FARGO (1996) des frères Coen ou celui du POUPOUPIDOU (2011) de Gérald Hustache-Mathieu, il parvient à imposer son propre ton, son propre univers grâce à une belle direction artistique et à son impeccable casting.
Le réalisateur-scénariste Franck Dubosc ose avec bonheur quelques belles embardées scénaristiques tandis que le comédien, lui, adopte un jeu plutôt sobre et bienvenu qui met particulièrement en valeur celui de ses principaux partenaires.
Laure Calamy incarne avec l’énergie qu’on lui connait, une femme au bord de la crise de nerfs, plus vraie que nature tandis que l’excellent Benoît Poelvoorde compose avec subtilité, Roland, un gendarme désabusé et il faut bien le dire un peu largué.
Il serait injuste de ne pas également citer, dans le rôle de sa collègue Florence, la trop rare mais toujours formidable Joséphine de Meaux, le jeune Timéo Mahaut (alias Doudou) que l’on est ravi de retrouver sur grand écran, deux ans après sa révélation dans LES PIRES de Lise Akoka et Romane Gueret ou bien encore Emmanuelle Devos et Anne Le Ny dont les deux apparitions font mouche !
Ajoutez à cela, le beau travail effectué sur la photo du film (signée Ludovic Colbeau-Justin et Dominique Fausset) et sur sa bande originale par Sylvain Goldberg, compositeur fidèle et complice de Franck Dubosc et vous obtenez un film que l’on vous conseille très chaleureusement pour débuter au mieux 2025.
Jean-Luc Brunet / Cin’Écrans
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