« C’est parce que mon père est mort que j’ai pu faire ce film ! » Alain Ughetto
Début du XXe siècle, dans le nord de l’Italie, à Ughettera, berceau de la famille Ughetto. La vie dans cette région étant devenue très difficile, les Ughetto rêvent de tout recommencer à l’étranger. Selon la légende, Luigi Ughetto traverse alors les Alpes et entame une nouvelle vie en France, changeant à jamais le destin de sa famille tant aimée. Son petit-fils retrace ici leur histoire.

Récompensé par deux fois au Festival du film d’animation d’Annecy (Prix du jury et Prix de la fondation Gan), le second long métrage d’Alain Ughetto est l’œuvre d’un cinéaste qui sait prendre son temps puisqu’INTERDIT AUX CHIENS ET AUX ITALIENS débarque dans nos salles quasiment 10 ans après JASMINE, son premier long.
Il faut dire que le temps de l’animation n’est pas tout à fait le même que celui de la fiction en prise de vue réelle, d’autant qu’ici, on est dans l’humain et le bricolé maison (et ce n’est pas du tout péjoratif) avec ces superbes décors en carton-pâte nés de la belle imagination du cinéaste et son équipe.
Toujours est-il que le jeu en valait la chandelle et on ne peut que vous conseiller ce voyage poético-réaliste dans le passé des grands-parents du réalisateur et de ces migrants auxquels Alain Ughetto rend un bel hommage.
En donnant vie à ses personnages animés en Stop motion, Alain Ughetto parvient avec beaucoup d’intelligence à faire de cette histoire très personnelle, empreinte de douleur, un récit de transmission lumineux sur fond de solidarité et de fraternité. Du bel ouvrage artisanal à encourager sans tarder.
« Ce serait bien que les brocolis soient des arbres… C’est un peu particulier quoi ! » Alain Ughetto
C’est dans le cadre du Festival du film d’histoire de Pessac que s’est organisée cette rencontre avec un cinéaste humble et heureux de nous conter un pan de l’histoire de sa famille, un pan d’histoire… tout simplement !
INTERVIEW ALAIN UGHETTO
La fille de son père… en état de grâce
Parcours sans faute pour Erwan Le Duc. Après un très bon premier long métrage, Perdrix, et l’excellente série Sous contrôle, le cinéaste nous régale avec ce second film d’une réjouissante comédie burlesque et poétique, dont la liberté de ton fait un bien fou.
Ma France à moi, liberté, égalité, fraternité ! On y croit encore…
Porté par la fougue et la fantaisie de Fanny Ardant et par la révélation du talent naissant de Nawid Elham, le nouveau film de Benoit Cohen est un long métrage généreux et humaniste qui donne un peu d’espoir dans le genre humain. Et par les temps qui courent, on en a bien besoin…
Le samouraï, implacable et solitaire…
Avec sa maitrise formelle impressionnante et la prestation remarquable de sobriété d’Alain Delon, LE SAMOURAÏ est devenu au fil du temps, un incontournable du cinéma français. Un film à (re)découvrir, sans faute, dans une somptueuse version restaurée.