DALVA
Un film d’Emmanuelle Nicot
Scénario d’Emmanuelle Nicot
Avec Zelda Samson, Alexis Manenti, Fanta Guirassy
Drame – 1h20 – Belgique
Sortie en salles le 22 mars 2023
L’histoire
Dalva a 12 ans mais s’habille, se maquille et se vit comme une femme. Un soir, elle est brusquement retirée du domicile paternel. D’abord révoltée et dans l’incompréhension totale, elle va faire la connaissance de Jayden, un éducateur, et de Samia, une adolescente au fort caractère. Une nouvelle vie semble alors s’offrir à Dalva, celle d’une jeune fille de son âge.

3 bonnes raisons de voir ce film
1/ Saluons en premier lieu, l’incroyable incarnation de Dalva par la jeune comédienne débutante Zelda Samson qui évite tous les écueils potentiels, liés à un rôle aussi puissant et délicat. Nous ne sommes pas prêt d’oublier la folle détermination du personnage ainsi que l’intensité du regard et du jeu de sa formidable interprète.
2/ Si Zelda Samson qui porte le film de bout en bout en est sa véritable révélation, il serait injuste de ne pas souligner la justesse de tout le casting. Citons en particulier Fanta Guirassy, l’interprète de Samia (voisine de chambre de Dalva), personnage qui éclaire un peu le chemin de Dalva en lui apportant toute sa franchise et un peu de fantaisie bienvenue. Quant à Alexis Manenti (César du meilleur espoir masculin 2020 pour LES MISÉRABLES), il offre à son personnage d’éducateur une douceur et une bienveillance rare qui font du bien à Dalva mais aussi au spectateur parfois malmené par la rudesse de propos du film.
3/ La force de ce récit d’émancipation met en évidence les paradoxes perturbants et spectaculaires du déni, surtout quand il touche une toute jeune fille, victime d’inceste durant de longues années. La réalisatrice ne lâche pas une seconde sa jeune « héroïne » du quotidien qui va devoir refaire l’apprentissage d’une enfance qu’on lui a volée. Avec DALVA, Emmanuelle Nicot nous offre une œuvre pudique, digne et puissante qui ne verse jamais dans le pathos. Un premier film remarquable à découvrir absolument.
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