« Se souvenir du bonheur, c’est encore du bonheur… » Philippe Besson
ARRÊTE AVEC TES MENSONGES
Le romancier Stéphane Belcourt a accepté de parrainer le bicentenaire d’une célèbre marque de cognac. C’est l’occasion de revenir pour la première fois dans la ville où il a grandi. Sur place, il rencontre Lucas, le fils de son premier amour. Les souvenirs affluent : le désir irrépressible, les corps qui s’unissent, une passion qu’il faut taire… Ce premier amour s’appelait Thomas. Ils avaient 17 ans.

ARRÊTE AVEC TES MENSONGES est le 4ème long métrage de fiction d’Olivier Peyon (UNE VIE AILLEURS et TOKYO SHAKING).
Avec la bénédiction de son auteur, le cinéaste a très librement adapté, le roman homonyme et autobiographique de Philippe Besson.
S’il avait été bouleversé à la lecture du roman par l’histoire d’amour tragique vécue par son auteur, Olivier Peyon a surtout été séduit par la seconde partie du livre qui raconte la rencontre de Philippe Besson avec Lucas, le fils de son premier amour. Au point d’en faire l’articulation centrale d’un film qui va néanmoins faire de nombreux allers retours entre présent et passé.
«Dans le roman, il y a des scènes très crues dans les mots, je ne voulais pas faire ça dans le film, mais je ne pouvais pas non plus les éviter … » Olivier Peyon
Avec la belle complicité de ses deux jeunes comédiens, Jérémy Gillet et Julien de Saint-Jean, Olivier Peyon donne corps et chair au récit de la passion amoureuse des deux garçons, sans rien occulter mais sans jamais verser dans un voyeurisme malsain et inutile. Ces scènes d’amour et de sexe ne font que renforcer en intensité la rencontre entre l’écrivain adulte et le fils de son amour de jeunesse .

Avec son personnage de Stéphane Belcourt, Guillaume de Tonquédec, qui a beaucoup emprunté au phrasé et à la démarche de Philippe Besson, trouve l’un de ses plus beaux rôles et démontre une nouvelle fois après LES NUITS D’ÉTÉ & PLACE DES VICTOIRES qu’il est aussi à l’aise dans la comédie que dans le drame.
Face à lui, c’est un très convaincant Victor Belmondo (ENVOLE-MOI, MISKINA LA PAUVRE) qui incarne Lucas, jeune homme en quête de réponse sur un père dont il n’avait pas compris le tourment.
« Aucun personnage n’est secondaire » Guillaume de Tonquédec
Saluons, aussi, parmi les libertés prises par le réalisateur et ses coscénaristes, l’idée de donner vie à Gaëlle, un personnage qui n’existait pas dans le roman. C’est la trop rare Guilaine Londez qui interprète cette femme en charge d’organiser l’événement auquel est invité Stéphane Belcourt. L’actrice apporte au rôle et au film, son talent, sa fraîcheur et une salvatrice dose d’humour.
C’est fin août, au lendemain de la toute première et très émouvante projection publique du film au Festival du film francophone d’Angoulême que nous avons rencontré le réalisateur Olivier Peyon, Guillaume de Tonquédec et Guilaine Londez.
Quelques mois plus tard, autre lieu, autre plaisir, celui d’échanger avec Philippe Besson, l’auteur du roman qui accompagnait une partie de l’équipe du film pour une projection/rencontre dans le cadre du Festival du film de société de Royan.
Un festival qui a salué de belle manière ARRÊTE AVEC TES MENSONGES à travers un très enthousiaste accueil public et l’attribution à l’unanimité du Prix du jury lycéen.
ARRÊTE AVEC TES MENSONGES
Un film d’Olivier Peyon
Scénario de Olivier Peyon, Vincent Poymiro, Arthur Cahn & Cécilia Rouaud d’après le roman de Philippe Besson
Avec Guillaume de Tonquédec, Victor Belmondo, Guilaine Londez, Jérémy Gillet, Julien De Saint-Jean
Drame – 1H4 – France
Sortie en salles le 22 février 2023
INTERVIEW OLIVIER PEYON, PHILIPPE BESSON, GUILLAUME DE TONQUÉDEC & GUILAINE LONDEZ
La strada se refait une jeunesse. Incontournable !
Le chef d’œuvre de Federico Fellini avec Giulietta Masina et Anthony Quinn est à (re)découvrir dans une somptueuse édition de deux blu-ray, agrémentée de nombreux bonus et d’un excellent documentaire…
Loveable – En(quête) de soi
Ce récit du naufrage d’une passion amoureuse impressionne par le jeu, à la fois sobre et puissant d’Helga Guren et par l’âpreté de la mise en scène de Lilja Ingolfsdottir. Belle découverte !
Vingt dieux – Si le talent était « comté » !
Couronné par un formidable succès critique et public, ce premier long de Louise Courvoisier au ton rare et vivifiant fait un bien fou. Une ode à la jeunesse rurale du Jura à déguster sans modération, comme un bon fromage !