SUR LA BRANCHE
Un film de Marie Garel-Weiss
Scénario de Marie Garel-Weiss & Ferdinand Berville
Avec Daphné Patakia, Benoît Poelvoorde, Agnès Jaoui, Raphaël Quenard, Jeanne Rosa, Julie Moulier, François Rollin, Florence Muller…
Comédie – 1h31 – France
Sortie en salles le 26 juillet 2023
L’histoire
Mimi a presque trente ans et rêve toujours à ce qu’elle pourrait faire quand elle sera grande. Alors qu’elle se décide à chercher du travail, elle fait la connaissance de Paul, un avocat sur la touche. Ensemble ils vont tenter de défendre Christophe, un petit arnaqueur qui clame son innocence. Si Paul voit dans cette affaire un moyen de se refaire, Mimi y voit, elle, une mission, un chemin vers la justice et la vérité.

3 bonnes raisons de voir ce film
1/ 5 ans après l’émouvant LA FÊTE EST FINIE et un détour en 2021 par la télévision pour Arte avec le bouleversant QU’EST-CE QU’ON VA FAIRE DE JACQUES, Marie Garel-Weiss est de retour dans les salles avec SUR LA BRANCHE.
Avec ce second long-métrage pour le cinéma, la réalisatrice continue de scruter les mêmes obsessions. Si on ressent son attachement profond pour les âmes tourmentées en quête d’équilibre, la cinéaste emprunte, cette fois-ci et avec une belle réussite, les voies de la comédie dramatique et de la fantaisie. La réalisatrice suit ici dans son quotidien Mimi, une jeune femme dont le comportement amuse, intrigue et déstabilise fortement celles et ceux qui la côtoient.
Marie Garel-Weiss observe avec une infinie tendresse les déflagrations intimes que provoque involontairement Mimi, sur ses interlocuteurs.
Des réactions souvent déstabilisantes s’avèrent, en revanche, très stimulantes pour le spectateur qui ne peut guère, de ce fait, anticiper les directions prises par le récit.
2/ La belle réussite de SUR LA BRANCHE tient évidemment dans la mise en scène alerte de Marie Garel-Weiss et dans le ton adopté, celui d’une comédie décalée empreinte d’une forme de mélancolie.
Mais derrière le rire ou le sourire, se cache une vraie et belle réflexion sur la difficulté à s’intégrer quand on ne possède pas tous les codes de notre société (ou qu’on ne souhaite pas s’y conformer), mais aussi sur les capacités d’adaptation dès lors que l’on fait un pas vers les autres, sans se soucier du « qu’en dira-t-on ? »
3/ Il se dégage de SUR LA BRANCHE un charme très particulier que l’on doit en grande partie à son excellent casting. Quelle belle idée d’avoir associé à la singularité de jeu de Daphné Patakia (BENEDETTA, la série OVNI(s)…) la fougue et la folie de Benoît Poelvoorde, le talent et la bienveillance naturelle d’Agnès Jaoui et la présence incandescente du désormais incontournable Raphaël Quenard (CHIENS DE LA CASSE, JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES, bientôt dans YANNICK de Quentin Dupieux).
La grande force de la réalisatrice est sans aucun doute d’avoir réussi à trouver l’équilibre dans des formes de jeu très différentes pour nous offrir une proposition de cinéma originale et foncièrement attachante. Qui se ressemble s’assemble… Sur la branche !
Un ours dans le jura… Alors, on n’attend pas Franck ?
Avec ce troisième long-métrage, Franck Dubosc confirme qu’il y a bien un véritable réalisateur derrière la star de Camping. Porté par son épatant casting, Un ours dans le jura est une réjouissante comédie noire et la première bonne surprise de 2025.
Le beau rôle pour William Lebghil & Vimala Pons
Avec LE BEAU RÔLE, son 1er long métrage, porté par des dialogues percutants et son réjouissant casting, Victor Rodenbach explore avec humour et acuité, la difficulté de concilier la vie, l’amour et le travail, dans le milieu du spectacle.
Le Festival du film de société de Royan célèbre Le Mohican !
Après cinq jours de festivités, le public, le jury lycéen et le jury professionnel ont révélé les lauréats de cette 4ème édition du festival qui a rencontré à nouveau un joli succès de fréquentation. Palmarès à découvrir ici même.