« En toute humilité, j’ai trouvé que notre scénario était mignonnet… » Maïwenn
Avec cette sixième réalisation, Roschdy Zem ne s’est jamais autant dévoilé et nous offre sans aucun doute son plus beau film.
Avec l’aide précieuse de Maïwenn à l’écriture, l’acteur, scénariste et réalisateur nous plonge au cœur de l’intime avec cette histoire très personnelle inspirée de l’accident de l’un de ses frères et de ses conséquences sur les relations familiales.
« Maïwenn a ramené le film vers quelque chose de léger… » Roschdy Zem
Moussa a toujours été doux, altruiste et présent pour sa famille. À l’opposé de son frère Ryad, présentateur télé à la grande notoriété qui se voit reprocher son égoïsme par son entourage. Seul Moussa le défend, qui éprouve pour son frère une grande admiration. Un jour Moussa chute et se cogne violemment la tête. Il souffre d’un traumatisme crânien. Méconnaissable, il parle désormais sans filtre et balance à ses proches leurs quatre vérités. Il finit ainsi par se brouiller avec tout le monde, sauf avec Ryad…
LES MIENS est porté par une magnifique troupe de comédien.nes, qui, pour la plupart, sont des proches du réalisateur : Sami Bouajila, Maïwenn, Meriem Serbah, Rachid Bouchareb ou bien encore Nina Zem, sa propre fille qui fait ici des débuts très remarqués.
Ne ratez surtout pas l’occasion d’aller partager avec vos proches, cette comédie dramatique qui rappelle par moments le meilleur de la comédie italienne des années 70. Cruel et savoureux à la fois !
C’est à Sarlat dans le cadre de la 31ème édition du Festival du film que j’ai eu le grand plaisir d’échanger avec Roschdy Zem et Maïwenn, tous deux très en forme, sur leur belle collaboration à la fois au scénario et devant la caméra.
INTERVIEW ROSCHDY ZEM & MAÏWENN
Je verrai toujours vos visages, un grand film à (re)voir absolument !
Avec Je verrai toujours vos visages, Jeanne Herry fait mieux que confirmer ! Avec la complicité de son magistral casting, elle signe un très grand film porté par un sujet puissant et inédit qui lui a valu un très beau succès en salles.
Seul bémol, une absence totale de bonus… Dommage, même si le film se suffit à lui-même !
Poisson rouge – J’ai la mémoire qui flanche…
Avec la belle complicité de leurs comédiens principaux, les 3 réalisateurs de Poisson rouge réussissent à éviter le piège du mélo que laissait craindre son pitch. « Les copains d’abord » pour ce film de potes, en forme de road movie qui n’est pas sans rappeler certains longs métrages du duo Kervern/Delépine…
Dalva, récit d’émancipation dérangeant et bouleversant
Dalva est le remarquable premier long métrage d’Emmanuelle Nicot. La réalisatrice ne lâche pas une seconde sa jeune « héroïne » du quotidien qui va devoir refaire l’apprentissage d’une enfance qu’on lui a volé. Une œuvre coup de poing et sans pathos à (re) découvrir absolument.