POISSON ROUGE

Un film de Hugo Bachelet, Clément Vallos, Matthieu Yakovleff
Scénario de Hugo Bachelet, Clément Vallos
Avec Guillaume Darnault, Julie Gallibert, Andy Pimor, Fabien Strobel, Denis Lavant, Thomas VDB, Steve Tran, Clémence Bretécher…
Comédie – 1H40 – France
Sortie en salles le 27 septembre 2023

L’histoire
Guillaume, 33 ans, perd la mémoire de façon irréversible et va rentrer dans un centre spécialisé. Dans l’espoir de lui laisser un souvenir heureux, ses potes d’enfance lui organisent un dernier week-end festif. Ils se lancent dans un road trip qui permettra peut-être à Guillaume de régler ses problèmes avant qu’il ne les oublie…

3 bonnes raisons de voir ce film

1/ Pour le bon esprit qui se dégage de ce premier long métrage écrit à 6 mains. Un film en forme de road movie autour d’une puissante amitié que rien ne peut ternir, pas même la maladie et une fin annoncée.
Les trois réalisateurs ont choisi le ton de la comédie pour nous conter cette histoire qui aurait facilement pu sombrer dans le pathos. Il n’en est rien et le spectateur n’est jamais plombé par les mésaventures de Guillaume et ses potes. A ce titre, POISSON ROUGE n’est pas sans évoquer par moments le cinéma du duo Kervern/Delépine. « Les copains d’abord » …   

2/ Pour la performance que constitue le travail d’improvisation du quatuor des comédiens principaux dont la complicité saute aux yeux, dès les premières secondes du film. Le plaisir du jeu de la joyeuse bande, leurs regards, leurs échanges transpirent le naturel. Et pour cause, Julie Gallibert, Guillaume Darnault, Andy Pimor et Fabien Strobel se connaissent très bien et se « pratiquent » depuis de nombreuses années, notamment au sein de la troupe d’improvisation « Les AutreS ».

Les quatre ami.e.s  ont su mettre leur talent au service d’un scénario écrit mais en grande partie non dialogué, même pour des comédiens plus chevronnés comme Denis Lavant ou Thomas VDB.
Ce parti pris gonflé d’improvisation procure le sentiment d’une belle liberté de ton et un agréable supplément d’âme et d’esprit au film.

3/ Pour la place que les cinéastes laissent au spectateur qui est amené à réfléchir à son attitude en pareille circonstance… Comment gérer les dernières heures de liberté d’un proche ? En lui organisant des moments légers, futiles pour « oublier » ou en le poussant à se recentrer sur l’essentiel et à se poser des questions qu’il avait mises de côté comme ici, par exemple, les relations de Guillaume avec sa mère et son père (et une très belle scène à la clé avec le trop rare Denis Lavant).  

 

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