« Je voulais provoquer des émotions… bousculer le spectateur ! » Jimmy Laporal-Trésor
Les Rascals, une bande de jeunes de banlieue, profite de la vie insouciante des années 80. Chez un disquaire, l’un d’eux reconnait un skin qui l’avait agressé et décide de se faire justice lui-même. Témoin de la scène, la jeune sœur du skin cherche à se venger des Rascals.

Après avoir cosigné les scénarios de LA CITÉ ROSE et MON FRÈRE avec Julien Abraham, puis la réalisation de SOLDAT NOIR, un court-métrage très remarqué (nommé aux César 2022 dans la catégorie Court-métrage de fiction), Jimmy Laporal-Trésor nous offre en ce début d’année, LES RASCALS, son 1er long métrage.
Un film difficilement classable (on s’en réjouit !) tant son réalisateur s’emploie à brouiller les pistes pour mieux stimuler le spectateur. Résultat LES RASCALS, un divertissement choc et spectaculaire pour dénoncer le racisme qui gangrénait déjà notre société dans les années 80 et la montée en puissance de l’extrême droite.
Avec ce film très documenté sur ces 80’s qu’il décrit sans fioritures, Jimmy Laporal-Trésor fait le portrait sans concessions d’une jeunesse et d’une société en pleine mutation.
LES RASCALS est un film dont le cinéaste considère qu’il fait partie d’une sorte de triptyque débuté avec SOLDAT NOIR et qui devrait se poursuivre avec une série actuellement en écriture BLACK MAMBAS.
« On ne sort jamais de ce cycle de la violence… cette société va imploser ! » Jimmy Laporal-Trésor
C’est au Festival de Sarlat où LES RASCALS a été présenté avec grand succès en novembre dernier que nous avons pu échanger avec Jimmy Laporal-Trésor autour, entre autres, de la genèse du film, du contexte politique et musical de ces années 80 déjà si lointaines ou des enjeux de casting…
INTERVIEW JIMMY LAPORAL – TRÉSOR
Le règne animal… ça fait mal !
Bientôt 10 ans que l’on attendait le nouveau film de Thomas Cailley après Les combattants, premier long-métrage brillant dont le souvenir reste très marquant. Avec Le règne animal, le réalisateur passe à la vitesse supérieure et signe un grand film d’auteur fantastique et populaire. Ne le laissez pas échapper.
Le procès Goldman, « le procès, rien que le procès… »
Cette 12e réalisation de Cédric Kahn est un (quasi) huis-clos oppressant et captivant dont on ressort sans avoir un avis tranché sur la question de l’innocence ou de la culpabilité de Pierre Goldman. Peu importe d’ailleurs, tant on a vibré pendant près de deux heures aux joutes oratoires mises en scène au plus près des principaux protagonistes du procès.
Je verrai toujours vos visages, un grand film à (re)voir absolument !
Avec Je verrai toujours vos visages, Jeanne Herry fait mieux que confirmer ! Avec la complicité de son magistral casting, elle signe un très grand film porté par un sujet puissant et inédit qui lui a valu un très beau succès en salles.
Seul bémol, une absence totale de bonus… Dommage, même si le film se suffit à lui-même !