« C’est pas un récit édifiant sur l’écologie, c’est surtout comment on s’engage et comment on apprend à vivre et à se battre ensemble… » Pierre Salvadori

C’est mi-juin, lors du Festival du film de Cabourg que j’ai eu le grand plaisir de découvrir LA PETITE BANDE, le nouveau long-métrage de l’un de mes metteurs en scène français préférés, Pierre Salvadori. Une découverte dans des conditions un peu spéciales puisqu’il s’agissait d’une séance scolaire dans laquelle je me suis un peu « incrusté ». ll n’y a pas d’âge pour gruger 😊


Durant les quelques instants qui ont précédé la projection et au milieu de l’agitation d’élèves trop heureux d’abandonner l’école pour une séance de ciné, je me suis posé la question du bien fondé de cette infiltration !
Bien m’en a pris, je suis resté et j’ai eu le privilège de voir le film dans des conditions presque idéales, tant le film a été imaginé et réalisé pour ce jeune public (qui a fait savoir son contentement à de nombreuses reprises pendant la projection) sans jamais, bien au contraire, être excluant pour un public plus adulte.

La petite bande, c’est Cat, Fouad, Antoine et Sami, quatre collégiens de 12 ans. Par fierté et provocation, ils s’embarquent dans un projet fou : faire sauter l’usine qui pollue leur rivière depuis des années. Mais dans le groupe fraîchement formé, les désaccords sont fréquents et les votes à égalité paralysent constamment l’action. Pour se départager, ils décident alors de faire rentrer dans leur petite bande, Aimé, un gamin rejeté et solitaire. Aussi excités qu’affolés par l’ampleur de leur mission, les cinq complices vont apprendre à vivre et à se battre ensemble dans cette aventure drôle et incertaine qui va totalement les dépasser.

LA PETITE BANDE est une comédie d’aventure, comme on produit bien trop rarement en France qui ravira petits et grands, de 7 à 77 ans, comme on le dit généralement. Un film, en forme de fable, dont l’inspiration est à chercher du côté du Club des cinq (côté littérature enfantine) et de STAND BY ME (récit d’apprentissage) ou LES GOONIES (comédie d’aventure).
Un vrai plaisir pour tous décuplé par l’excellence de ses jeunes et novices interprètes et par la beauté des paysages corses chers au réalisateur.

Quelques jours après cette mémorable projection, c’est au cours d’un autre festival, celui de La Baule, consacré au cinéma et à la musique de film que j’ai eu l’immense bonheur de retrouver le réalisateur d’EN LIBERTÉ pour échanger sur sa première incursion dans le monde merveilleux, mais aussi souvent cruel de l’enfance, avec cette Petite bande…

INTERVIEW PIERRE SALVADORI

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