« J’aurais pu tourner en Algérie…. Mais, je voulais une totale liberté ! » Mohamed Hamidi

Avec CITOYEN D’HONNEUR, son cinquième long-métrage, Mohamed Hamidi continue de creuser le sillon d’un cinéma humaniste, généreux et plein d’humour mais qui ne verse jamais dans le cynisme.
Le réalisateur de NÉ QUELQUE PART et LA VACHE se frotte en revanche, pour la première fois, à l’exercice du remake, en l’occurrence celui d’une comédie argentine de Mariano Cohn et Gastón Duprat, sortie en France sous ce même titre en 2017.  

Pour cette relecture, Mohamed Hamidi a situé son histoire, non plus entre l‘Espagne et l’Argentine mais entre la France et l’Algérie, deux pays que le cinéaste affectionne particulièrement…

Samir Amin est un écrivain comblé, Prix Nobel de littérature, qui vit à Paris, loin de son pays natal, l’Algérie. Il refuse systématiquement toutes les invitations qui lui sont faites. Jusqu’au jour où il décide d’accepter d’être fait « Citoyen d’honneur » de Sidi Mimoun, la petite ville où il est né. Mais est-ce vraiment une bonne idée que de revoir les habitants de cette ville, qui sont devenus, d’année en année, les personnages de ses différents romans ?

C’est au cours du dernier Festival cinéma et musique de film de La BauleCITOYEN D’HONNEUR était présenté en avant-première que Mohamed Hamidi a répondu avec sa bienveillance habituelle aux questions de Cin’Ecrans.  
Depuis, le réalisateur a repris la préparation de son prochain film TURGOT dont le tournage est prévu cet automne.
CITOYEN D’HONNEUR est à voir en salles à partir du 14 septembre.

INTERVIEW MOHAMED HAMIDI

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