- Tout nous sourit -
=TOUT NOUS SOURIT de Melissa Drigeard avec Elsa Zilberstein, Stéphane De Groodt, Guy Marchand, Anne Benoît, Emilie Caen, Karidja Touré, Giovanni Cirfiera…
Comédie– 2020 – 1H41
Sortie en salles le 20 octobre 2021
Tout sourit à Audrey et Jérôme. Ils ont trois merveilleux enfants et leurs métiers les passionnent. Le temps d’un week-end, ils partent chacun de leur côté… Avec leurs amants respectifs. Sauf qu’ils ont la même idée : aller dans leur maison de campagne. Quand ils se retrouvent nez à nez, c’est l’explosion. Arrivent alors les parents d’Audrey, puis leurs enfants et enfin sa sœur. Le quatuor n’a pas d’autre choix que jouer la comédie pour sauver les apparences. Mais très vite le vernis et les nerfs craquent…
TOUT NOUS SOURIT a fait partie de la sélection 2020 du Festival de Comédie de l’Alpe d’Huez. Il y a remporté le Prix spécial du jury et les prix d’interprétation féminine pour Elsa Zylberstein et masculine pour Stéphane De Groodt
3 bonnes raisons de voir ce film
1/ Mine de rien et sous couvert d’une comédie de mœurs plutôt enlevée, TOUT NOUS SOURIT questionne la routine et l’embourgeoisement du couple, le célibat, l’éducation, la peur de voir ses parents disparaitre… La tentation du drame pointe parfois le bout du nez avant d’être rattrapée par une énergie positive et… souriante.
2/ Le pitch très vaudevillesque du second film de Mélissa Drigeard, après l’insipide JAMAIS LE PREMIER SOIR, laissait craindre le pire. La réalisatrice joue avec les clichés de l’adultère pour nous livrer, cette fois, une comédie plus subtile qu’elle n’en a l’air. La surprise est donc au rendez-vous grâce, notamment, à un récit porté par un casting malin, des dialogues souvent percutants et quelques jolis moments d’émotion.
3/ Si l’on excepte quelques scènes ratées avec des ados pas très bien dirigés ( leurs personnages sont les moins bien écrits du film), on est par ailleurs plutôt séduit par le casting de cette comédie.
On se laisse ainsi volontiers embarquer par l’énergie et le jeu survolté d’Elsa Zylberstein (souvent épatante dans la comédie, rappelez-vous son personnage dans GEMMA BOVERY d’Anne Fontaine) et celui très pince sans rire de Stéphane de Groodt.
Quant à Emilie Caen, elle est la véritable révélation du film, même si la comédienne s’est fait remarquer dans de nombreuses autres comédie ces dernières années (d’INTOUCHABLE à QU’EST-CE QU’ON A FAIT AU BON DIEU et ses suites). Son personnage de la sœur célibataire d’Audrey/Elsa, tout en nuance, est celui qui restera gravé dans nos mémoires.
Et puis n’oublions pas le grand plaisir de retrouver la présence singulière des trop rares Anne Benoît et Guy Marchand…
Poisson rouge – J’ai la mémoire qui flanche…
Avec la belle complicité de leurs comédiens principaux, les 3 réalisateurs de Poisson rouge réussissent à éviter le piège du mélo que laissait craindre son pitch. « Les copains d’abord » pour ce film de potes, en forme de road movie qui n’est pas sans rappeler certains longs métrages du duo Kervern/Delépine…
À LA JOIE… Arte fait main basse sur le palmarès Fiction TV
Avec pas moins de 6 prix (répartis entre deux unitaires) sur les 16 décernés tout au long de la cérémonie de clôture de cette 25ème édition du festival, la chaine franco-allemande rafle la mise…pour notre plus grand plaisir !
10 ans d’âge pour le festival international du film de Saint-Jean-de-Luz
Rendez-vous du 2 au 8 octobre prochain sur la côte basque avec Agnès Jaoui, présidente du jury 2023, pour y découvrir le riche programme de cette édition anniversaire concocté avec passion et gourmandise par Patrick Fabre.