Les Œillades, Festival du Film Francophone d’Albi s’est achevé ce dimanche 21 novembre après cinq jours, d’animations, conférences, ateliers et bien sûr de très nombreuses projections.
Deux films, parmi les onze long-métrages présentés en compétition, se sont particulièrement fait remarquer cette année. DE SON VIVANT & PRESQUE ont ainsi obtenu un mérité Prix du public, ex aequo.
Une récompense qui arrive à point nommé pour le nouveau long métrage d’Emmanuelle Bercot puisque DE SON VIVANT avec Benoit Magimel et Catherine Deneuve sort en salles ce mercredi 24 novembre
Il faudra faire preuve d’un peu plus de patience pour découvrir le deuxième film à partager ce prix du public puisque PRESQUE de et avec Alexandre Jollien et Bernard Campan ne sortira en salles que le 26 janvier prochain.
A noter également que deux courts métrages ont également été récompensés. Le Prix jeune public (décerné par six classes de 4ème de 6 collèges tarnais) a ainsi été décerné à L’HOMME QUI VOULAIT DORMIR de Thibault Lang-Willar, tandis que les étudiants de l’université Champollion d’Albi accordaient leur prix des étudiants à J’ARRIVE de Bertrand Basset.
Le règne animal… ça fait mal !
Bientôt 10 ans que l’on attendait le nouveau film de Thomas Cailley après Les combattants, premier long-métrage brillant dont le souvenir reste très marquant. Avec Le règne animal, le réalisateur passe à la vitesse supérieure et signe un grand film d’auteur fantastique et populaire. Ne le laissez pas échapper.
Le procès Goldman, « le procès, rien que le procès… »
Cette 12e réalisation de Cédric Kahn est un (quasi) huis-clos oppressant et captivant dont on ressort sans avoir un avis tranché sur la question de l’innocence ou de la culpabilité de Pierre Goldman. Peu importe d’ailleurs, tant on a vibré pendant près de deux heures aux joutes oratoires mises en scène au plus près des principaux protagonistes du procès.
Poisson rouge – J’ai la mémoire qui flanche…
Avec la belle complicité de leurs comédiens principaux, les 3 réalisateurs de Poisson rouge réussissent à éviter le piège du mélo que laissait craindre son pitch. « Les copains d’abord » pour ce film de potes, en forme de road movie qui n’est pas sans rappeler certains longs métrages du duo Kervern/Delépine…